Publié le Jeudi 21 décembre à 17:05 - http://scrivener.cowblog.fr
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Aujourd'hui c'est un jour sans. D'habitude, les jours sans, je les passe dans mon lit, à m'abrutir avec ce que je peux trouver. Je remplis ma tête de tout ce que je peux trouver, histoires des autres, histoires fictives, écrans. Ça ne...
Publié le Mardi 4 juillet à 21:17 - http://scrivener.cowblog.fr
Le 14 juillet ce n'est pas rien. Il a fallu que je l'écrive pour voir le parallèle. Trop symbolique. Trop lourd de sens. Promesse tenue ?
J'écris beaucoup sur l'amour et le sexe ici. J'écris aussi sur la guerre, la famille et la honte et la religion, mais...
Publié le Mardi 4 juillet à 21:03 - http://scrivener.cowblog.fr
Les images arrivent et filent devant mes yeux depuis que Damien m'a dit : le 14 je viens chez toi. D'accord ?
Il y a des choses qui reviennent en vagues dans la journée :
son ventre qui danse sous mes doigts ;
mes draps, les siens ;
notre premier baiser, gravé...
Publié le Samedi 20 mai à 22:15 - http://scrivener.cowblog.fr
Il y a eu un an et demi entre ces deux nuits, entre ces deux orgasmes dans les doigts d'un autre.
Alors dans cette nuit il n'y avait pas que cette nuit. Il y avait aussi un orgasme vieux d'un an et demi.
En glissant mon doigt en elle j'ai pensé à sa peau à lui. Il...
Publié le Jeudi 2 mars à 22:46 - http://scrivener.cowblog.fr
Ok. Je m’assieds dans la semi-obscurité (le soleil s’est presque couché), je fais chauffer de l’eau pour un thé, et je me suis décidée à faire quelque chose. Je ne peux plus supporter ce qui m’emplit depuis un mois (depuis des années). Les sanglots...
Publié le Jeudi 2 mars à 22:19 - http://scrivener.cowblog.fr
Il y a (en 1944) l’attente, insoutenable, du parachutiste qui tombe, comme une fleur, à cueillir en plein ciel, avant qu’il ne vous tombe sur le coin de pays qui n’est pas à vous mais que vous surveillez malgré tout.
Vous avez faim, vous êtes encore...
Publié le Mercredi 21 décembre à 19:04 - http://scrivener.cowblog.fr
Dans le TGV, je file à reculons vers Paris. Je sens mon corps-projectile, 304 km/h. Ma mère m'attend, mon père m'attend, "avec impatience". J'ai le ventr à la gorge j'ai envie de rentrer parce que merde j'ai mérité mon lit d'enfant, les pantoufles...
Publié le Samedi 3 décembre à 17:03 - http://scrivener.cowblog.fr
Soudain j'ai éclaté en sanglots et j'ai compris pourquoi ça n'allait pas.
Publié le Samedi 3 décembre à 13:42 - http://scrivener.cowblog.fr
Quand je suis un peu perdue, je me concentre sur mon environnement et je liste. Après ça vient.
Le linge en train de sécher sur le tancarville à ma droite dégage une odeur de lessive que je ne sens pas. Je ne suis pas sortie de mon appartement depuis hier...